Joel Tillinghast, le gestionnaire qui bat Warren Buffett et le S&P500
Joel Tillinghast est aux commandes du fonds Fidelity actions américaines à bas prix depuis 1989. Si à cette époque, vous aviez investi 300 000$ répartis ainsi: 100 000$ dans l’indice S&P500, 100 000$ dans la conglomérat de Warren Buffett, Berkshire Hathaway et 100 000$ dans le fonds Fidelity de Tillinghast voici les valeurs que vous avez en juin 2013.
672 000$ avec le S&P500
1 875 000$ avec Warren Buffett
2 244 000$ avec Fidelity
Fort de ses 35 milliards sous gestion, le fonds de Joel Tillinghast dépasse bon an, mal an près de 90% de ses pairs. Les actions à bas prix, dont il est question dans sa méthodologie ne sont pas des «penny stocks» mais des actions de grandes corporations qui se sont repliées temporairement sous les 35$.
Voici ses 5 critères de sélection:
1-Honnêteté et saine gouvernance de la direction d’une entreprise (pas facile à repérer avec un fonds indiciel)
2-Peu ou pas de dette
3-Compétences uniques
4-Modèle d’affaires simple à comprendre
5-Bas prix (relatif aux bénéfices)
Avec des gains totalisant 2244% depuis 1989, on peut dire que la méthode est efficace!
Il y a un vieux cliché qui répète depuis des lunes que la majorité des gestionnaires ne battent pas les indices de marché, alors ça ne servirait à rien de «gérer» ses placements. On n’a qu’à les stationner dans les fonds indiciels et ça ferait le travail. Pas compliqué. Mais comme nous venons de le voir, ce vieux mythe ne fonctionne pas toujours. Dans le cas des marchés baissiers, la majorité change brutalement de camp. En cas de correction des indices, le temps est parfois très long avant de retrouver le peak et son capital. Pour ceux qui aiment voir régulièrement leur portefeuille perdre des plumes ou jouer aux montagnes russes, la gestion passive avec les fonds indiciels les comblera.
La gestion active qui implique recherches, analyses et ajustements est particulièrement efficace durant les marchés neutres. Comme ce que nous observons depuis quelques mois. Il faut alors prendre un soin méticuleux pour sélectionner les titres qui se démarqueront. L’approche indicielle ne le permet pas.
Quoi qu’il en soit, si vous êtes toujours l’ardent défenseur du mythe: «80% des gestionnaires ne parviennent pas à battre les indices», concentrez-vous donc sur les 20% comme Tillinghast. À l’aide de nos filtres et logiciels d’analyses et de tri, nous ne ciblons alors que ceux qui parviennent à surpasser le marché année après année. Pourquoi s’intéresser à la moyenne quand on peut obtenir l’excellence?
Pour souscrire des parts des mandats de gestion privée bénéficiant de l’expertise de Joel Tillinghast ou simplement pour avoir plus d’informations, n’hésitez pas à nous écrire.